Nous débutons une nouvelle section, AOAventures, regroupant des témoignages d’assistants qui ont pu vivre des tournages atypiques.
Nous partageons ici leurs récits.
Nous commençons avec Hélène Degrandcourt, qui nous raconte le tournage de “Camille”, en 3 lettres.
Chaque épisode sera publié au cours de l’été.
(Remerciements à Anastasia Durand pour les relectures et Charlotte Picard pour la mise en page)
CAMILLE: Présentation
Pendant que les gilets jaunes débutaient en France (on se demandait quelle révolution touchait notre pays), nous tournions en république Centrafricaine Camille, 2ème long métrage de Boris Lojkine, après Hope et avant l’Histoire de Souleymane.
Nous étions partis à 11 de France, de l’actrice principale au monteur…
Boris et d’autres chefs de postes étaient allés en amont avec les ateliers Varan former des jeunes qui sont devenus une grande partie de notre équipe.
Une expérience de tournage unique dans un pays sans industrie du cinéma.
Nous étions juste cinq ans après des conflits sanglants et fratricides, mis en scènes dans notre film.
L’histoire est inspirée de faits réels : la découverte du corps de Camille Lepage, jeune photojournaliste française, parmi d’autres cadavres.
Et le scenario extrapole autour des derniers mois de sa vie.
Camille – 1. Les nouvelles de Bangui
Dans la première lettre, Hélène décrit la ville de Bangui La Coquette, et les débuts du tournage.
